Critique d’un élève de 3e secondaire
Critique sur le spectacle de Cédric Landry
Cela fait quelques mois que nous avons commencé l’étude des contes et des légendes dans nos cours de français. Le 13 octobre dernier, nos professeurs nous ont emmenés voir le spectacle « Sur la piste à Avila », du conteur madelinot, Cédric Landry. Voici ma critique, pourquoi j’ai ou je n’ai pas aimé certains aspects et ce que j’aurais préféré, de mes yeux et mes oreilles d’auditeur.
Premièrement, parlons de son texte et de sa façon de conter, la base de tout conte, en soi. J’ai apprécié comment les éléments de « la grande histoire » ont été amenés dans les plus petites. On sent bien que tous les éléments du passé ont un effet sur le présent de l’histoire, ce qui fait un beau parallèle avec sa conclusion, où il nous explique que nos ancêtres vivent, dans nos cœurs, avec nous, et que nous vivrons, avec eux, dans le cœur de nos descendants. Pour sa façon de conter l’histoire, on comprenait très bien grâce aux images qu’il nous présentait, soit par mimiques ou par notre imagination.
Deuxièmement, parlons de ses chansons, comment elles ont été utilisées dans le contexte de l’histoire et mon appréciation vis-à-vis des paroles. La première chanson était bien utilisée dans son contexte et les paroles introduisaient bien la petite histoire d’amour entre les personnages. Pour la deuxième, c’est un peu différent de mon côté. J’aurais préféré une autre chanson, qui, je pense, rempli mieux les conditions que celle choisie. La chanson que j’aurais préférée est « De fils en pères » de Fred Pellerin. Malgré qu’elle soit chantée et écrite par un autre conteur québécois, l’histoire d’un homme ayant eu plusieurs pères et qui aura plusieurs fils explique parfaitement l’importance de nos ancêtres, qui vivent avec nous, et de nos descendants, avec qui nous vivrons. Sinon, la chanson restait très appropriée au contexte de l’histoire et les paroles s’accordaient harmonieusement avec l’histoire du père de Cédric.
En conclusion, j’ai vraiment apprécié mon expérience avec Cédric Landry. Ses textes et ses chansons rendent son conte vivant, quant au choix de la salle, il rajoute un effet d’immersion qui aide à s’amariner au conte.
Jules, élève du groupe des Langues de 3e secondaire
Cédric Landry, conteur.
(crédit photo : L’Anglicane)